La casa dei sogni (o degli incubi) – La maison des rêves (ou des cauchemars)

Il Signor Bianchi era un contabile in pensione, noto per la sua parsimonia e per la sua capacità di trovare modi creativi per risparmiare denaro. Era ossessionato dai suoi risparmi, che guardava ogni giorno allo specchio, ammirando la loro crescita. Determinato a raggiungere questo obiettivo, non si sarebbe lasciato fermare da nulla.
Ogni volta che andava al bar, il Signor Bianchi arrivava con il portamonete vuoto o gli mancava sempre qualcosa. I baristi lo conoscevano bene e sapevano che era meglio non aspettarsi una mancia da lui. Ma nonostante la sua fama di avaro, il Signor Bianchi era un uomo tranquillo e rispettoso.
Un giorno, il Signor Bianchi decise di costruire la casa dei suoi sogni, ma senza intaccare i suoi preziosi risparmi. Con la sua tipica inventiva, scelse di utilizzare polistirolo di scarto, economico e leggero. In poche ore, eresse una dimora fragile ma, ai suoi occhi, geniale. Quella notte, però, un vento impetuoso si levò, scuotendo le pareti con violenza. La casa, incapace di resistere, si disintegrò sotto le raffiche, volando via in mille pezzi come un castello di carte.
Il Signor Bianchi dormiva profondamente, ignaro del disastro. A ogni folata di vento, un brivido lo attraversava, e lui, mezzo addormentato, si stringeva nella coperta. All’alba, si alzò dal letto, ma ciò che vide lo lasciò senza fiato: la sua casa non c’era più! Al suo posto, solo un mucchio di detriti e frammenti di polistirolo sparpagliati ovunque.
Mentre la pioggia cadeva leggera, il vicino passò di lì, riparandosi con un ombrello e ridendo di gusto. Si avvicinò al Signor Bianchi, che fissava attonito i resti della sua casa, e con un sorriso ironico esclamò: “Buongiorno, Signor Bianchi! Che splendida giornata, vero?” Il Signor Bianchi, sbalordito e senza parole, lo guardò con occhi spalancati, incapace di rispondere.
Non scoraggiato, il Signor Bianchi decise di ricostruire la casa, questa volta usando cartone e aggiungendo pietre sul tetto per maggiore stabilità. Ma quella notte, una pioggia incessante cadde con forza. Il tetto di cartone si bucò in più punti, lasciando entrare l’acqua che trasformò il pavimento in un mare di fango. Il Signor Bianchi si ritrovò immerso nel disastro, bagnato e infreddolito. Il vicino di sempre, affacciandosi alla finestra con un sorriso, lo salutò: “Buongiorno, Signor Bianchi! Bella giornata oggi, no?”
Infastidito ma ostinato, il Signor Bianchi decise di riprovare, costruendo una nuova casa con sacchetti di plastica, convinto che avrebbero tenuto lontana la pioggia. Una sera, mentre sistemava i sacchetti, accese il camino per scaldarsi. In un istante, una scintilla trasformò la casa in una torcia ardente. Il vicino accorse, aiutandolo a domare le fiamme con secchi d’acqua, e con un sorrisetto disse: “Signor Bianchi, mi raccomando, trovi un’altra soluzione!” Poi, ridacchiando, si allontanò sotto la pioggia.
Il Signor Bianchi era ormai lo zimbello del paese. Al bar, tra un caffè e l’altro, i compaesani non parlavano d’altro: le sue disavventure erano diventate il passatempo preferito. Ridevano e scommettevano, chiedendosi quale strampalata idea avrebbe tirato fuori questa volta.
Il Signor Bianchi, testardo e indifferente alle risate del paese, non si diede per vinto. Con rinnovata determinazione, costruì una nuova casa, questa volta in legno, sicuro che avrebbe resistito a tutto. Ma quella notte, un’alluvione improvvisa devastò la zona. Il fiume, gonfio e furioso, travolse la casa, trascinandola via come un fuscello. Il Signor Bianchi, colto di sorpresa, si ritrovò a combattere contro la corrente impetuosa, aggrappandosi disperatamente a un ramo per salvarsi.
La mattina seguente, il Signor Bianchi si risvegliò in un luogo sconosciuto, circondato dal fragore delle onde e dai versi striduli dei gabbiani. Si guardò intorno, confuso: si trovava su una spiaggia battuta dal mare, ma non riconosceva nulla di quel posto. I suoi risparmi, tanto gelosamente custoditi, non avevano alcun valore in quella terra straniera, e un senso di solitudine e disperazione lo travolse.
“Perché sono stato così sciocco?” si rimproverò. “Perché ho rifiutato di pagare un affitto? Se solo l’avessi fatto, ora sarei al caldo e al sicuro, invece di essere qui, solo e disperato.”
I vicini, preoccupati per la sua sorte, pubblicarono un annuncio sul giornale, raccontando la vicenda del Signor Bianchi. La notizia si diffuse in tutto il mondo, e presto lui fu ritrovato e riportato al suo paese. Colmo di gratitudine, ringraziò di cuore i compaesani e promise di cambiare. Visse i suoi ultimi anni avvolto dall’affetto dei vicini, imparando una lezione preziosa. La sua storia insegnò a tutti che chi troppo vuole nulla stringe, e che l’amicizia è un tesoro inestimabile.
Zaira Sellerio
La maison des rêves (ou des cauchemars)
M. Bianchi était un comptable à la retraite, connu pour son sens de l’économie et sa capacité à trouver des moyens créatifs d’économiser de l’argent. Il était obsédé par ses économies, qu’il regardait tous les jours dans le miroir, admirant leur croissance. Déterminé à atteindre cet objectif, il ne se laissait arrêter par rien.
Chaque fois qu’il se rendait au bar, M. Bianchi arrivait avec un sac à main vide ou il lui manquait toujours quelque chose. Les barmans le connaissaient bien et savaient qu’ils ne devaient pas s’attendre à un pourboire de sa part. Malgré sa réputation d’avare, M. Bianchi était un homme calme et respectueux.
Un jour, M. Bianchi a décidé de construire la maison de ses rêves, mais sans puiser dans ses précieuses économies. Avec l’inventivité qui le caractérise, il choisit d’utiliser des déchets de polystyrène, bon marché et légers. En quelques heures, il érige une habitation fragile mais, à ses yeux, ingénieuse. Mais cette nuit-là, un vent violent se lève et fait trembler les murs. La maison, incapable de résister, s’est désintégrée sous les rafales, s’envolant en mille morceaux comme un château de cartes.
Le signor Bianchi dormait profondément, ignorant tout du désastre. À chaque coup de vent, un frisson le parcourt et, à moitié endormi, il s’agrippe à sa couverture. À l’aube, il sort de son lit, mais ce qu’il voit le laisse sans voix : sa maison a disparu ! À sa place, un tas de débris et des fragments de polystyrène éparpillés un peu partout.
Alors que la pluie tombe légèrement, le voisin passe, s’abritant d’un parapluie et riant de bon cœur. Il s’approche de M. Bianchi, qui regarde avec étonnement les restes de sa maison, et s’exclame avec un sourire ironique : « Bonjour, Monsieur Bianchi ! Quelle belle journée, n’est-ce pas ?« . M. Bianchi, stupéfait et sans voix, le regarde avec des yeux écarquillés, incapable de répondre.
Sans se décourager, M. Bianchi décida de reconstruire la maison, cette fois-ci en utilisant du carton et en ajoutant des pierres sur le toit pour plus de stabilité. Mais cette nuit-là, une pluie incessante s’abattit sur la maison. Le toit en carton est percé en plusieurs endroits, laissant entrer l’eau qui transforme le sol en une mer de boue. M. Bianchi s’est retrouvé plongé dans le désastre, mouillé et transi de froid. Son voisin, qui regarde par la fenêtre avec un sourire, le salue : « Bonjour, Monsieur Bianchi ! Il fait beau aujourd’hui, n’est-ce pas ?« .
Contrarié mais têtu, M. Bianchi a décidé d’essayer à nouveau, en construisant une nouvelle maison avec des sacs en plastique, persuadé qu’ils éloigneraient la pluie. Un soir, alors qu’il rangeait les sacs, il a allumé la cheminée pour se réchauffer. En un instant, une étincelle transforme la maison en une torche ardente. Le voisin se précipite, l’aide à maîtriser les flammes avec des seaux d’eau et lui dit avec un sourire en coin : « Monsieur Bianchi, trouvez une autre solution, s’il vous plaît ! Puis, en riant, il s’en va sous la pluie ».
M. Bianchi est désormais la risée du village. Au bar, entre deux cafés, les villageois ne parlent que de cela : ses mésaventures sont devenues un passe-temps favori. Ils rient et parient, se demandant quelle idée farfelue lui viendrait cette fois-ci.
M. Bianchi, têtu et indifférent aux rires du village, n’abandonne pas. Avec une détermination renouvelée, il construisit une nouvelle maison, en bois cette fois, persuadé qu’elle résisterait à tout. Mais cette nuit-là, une crue soudaine dévaste la région. La rivière, en crue et en furie, s’est jetée sur la maison, l’entraînant comme une brindille. M. Bianchi, pris par surprise, se retrouve à lutter contre le courant déchaîné, s’accrochant désespérément à une branche pour se sauver.
Le lendemain matin, M. Bianchi se réveille dans un endroit inconnu, entouré du mugissement des vagues et des cris stridents des mouettes. Il regarde autour de lui, confus : il se trouve sur une plage balayée par la mer, mais ne reconnaît rien de l’endroit. Ses économies, si jalousement gardées, ne valaient rien dans ce pays étranger, et un sentiment de solitude et de désespoir l’envahit.
« Pourquoi ai-je été si bête ? se reproche-t-il. « Pourquoi ai-je refusé de payer un loyer ? Si seulement je l’avais fait, je serais maintenant au chaud et en sécurité, au lieu d’être ici, seul et désespéré« .
Les voisins, inquiets de son sort, publient une annonce dans le journal, racontant l’histoire de M. Bianchi. La nouvelle s’est répandue dans le monde entier et, bientôt, il a été retrouvé et ramené dans son village. Rempli de gratitude, il remercia chaleureusement ses concitoyens et promit de changer. Il a vécu ses dernières années entouré de l’affection de ses voisins et a appris une leçon précieuse. Son histoire a appris à tout le monde que celui qui veut trop, ne veut rien, et que l’amitié est un trésor inestimable.
Zaira Sellerio
Revue
La maison des rêves (ou des cauchemars) est un récit original et plein d’esprit qui suit les exploits malheureux de M. Bianchi, un ex-comptable à la retraite obsédé par l’économie. Sa manie de l’épargne le pousse à construire des maisons avec des matériaux improbables – tels que le polystyrène, le carton, les sacs en plastique et le bois – qui sont ponctuellement détruites par des événements naturels. Ces épisodes donnent lieu à des situations paradoxales et hilarantes, qui rendent l’histoire vivante et attachante.
Points forts
- Brillante satire : L’humour mordant met en évidence les limites de l’obsession de l’épargne, transformant la critique sociale en un divertissement intelligent.
- Morale bien intégrée : Le message « Qui veut trop, ne veut rien » émerge de manière naturelle et incisive, invitant à la réflexion sur l’équilibre entre prudence et bon sens.
- L’évolution du protagoniste : Le parcours de M. Bianchi, qui passe d’un homme rigide et calculateur à une personne plus ouverte et consciente, offre une transformation significative et crédible.
- Impact et message : L’histoire montre de manière ironique comment une radinerie excessive peut s’avérer non seulement inefficace, mais aussi nuisible. La fin, qui voit le protagoniste redécouvrir la valeur de la solidarité et des relations humaines, ajoute une profondeur émotionnelle et un sentiment de rédemption à l’histoire.
- Verdict général : » La maison des rêves (ou des cauchemars) » est une lecture agréable et bien pensée, capable de divertir et de faire réfléchir à la fois. Avec son ironie subtile et son message universel, il s’agit d’un petit bijou narratif qui nous invite à réfléchir à l’importance de la mesure et de la connexion avec les autres.
La vittoria dell’aglio e della cipolla – La victoire de l’ail et de l’oignon
Quelques prix pour ses œuvres
- National Poetry Award “Arturo Massimi” in October 1999 in Mentana – Rome.
- Plaque for the Narrative Award at the International Competition “Pelosa” in Messina, November 2000.
- Poetry Plaque in October 2000 awarded by the Province of Rome.
- International Competition “Antonio de Curtis” in Rome.
- Poets and Society Award, Swiss German Delegation (international competition, honorable mention).
- Unpublished Poetry Award, 5th Edition of the “Premio/l’attualità – Bartolucci”, finalist diploma, October 27, 2001.
- International Artistic-Literary Competition, Antonio de Curtis “Totò”, Rome, October 22, 2002.
- ALIAS (Academy of Italian-Australian Literature and Writers, in collaboration with C.R.A.S.E.S. in Palermo).
- International Literary Competition, 3rd Prize ex aequo for Poetry, October 10, 2003.
- First Poetry Prize at the Gallery “Il Salotto dell’Arte”, Rome, March 22, 2009.
- “Premio Una Vita per la Cultura”, Galleria Salotto dell’Arte, Rome.
- 2014 – IV International Literary Award Europe for the novel (Dal Profondo del Cuore) – May 11, 2014, Lugano.
- II Navarro Prize for the novel (Dal Profondo del Cuore), May 13, 2018, in Sambuca di Sicilia, Sicily.
- Special Award “Lilly Broggi – La Pergola Arte” for the novel (Dal Profondo del Cuore), Florence, October 27, 2018.
- V Prize for the novel (Dal Profondo del Cuore) at Versilia Club’s “Massa Città Fiabesca di Mare e di Marmo”, September 28, 2019.
- 1st International Prize dedicated to the feminine universe “Donne d’Amore” V. Barrett, Poetry Section (Sui Gradini di Piazza di Spagna).
- 1st Prize for the Literature – Novel category for the work (Il Coraggio è Femmina), Rome, May 22, 2023.
- Poetry Award “Ai Tuoi Piedi” in the city of Mercogliano (AV) for the poem (E là incontrai mia Madre), September 8, 2024.
- XI Edition SAN VALENTINO AWARD – City of Atripalda (AV) – Cupid Award World Wide Section – for the poem ‘Ich habe dich geliebt’ (I loved you) 26-27 April 2025






