La Svizzera e i Cantoni godono di imposte moderate

La fiscalité, seize champs d’action pour la Suisse du futur

Dans un contexte d’ombre et de lumière, les experts ont élaboré de nouveaux principes pour guider les discussions sur la politique fiscale par un dialogue basé sur la confiance

Le système fiscal suisse présente de nombreux avantages. Elle a largement contribué au succès de la place économique suisse et à la situation financière positive du secteur public. Si le droit fiscal est important, la culture fiscale l’est tout autant.

L’accès aux services de l’administration fiscale est relativement simple et il existe un dialogue basé sur la confiance dans la politique fiscale entre les différents groupes d’utilisateurs.

Ces facteurs intangibles (appelés facteurs « soft ») garantissent la stabilité et la sécurité juridique. Au vu de la situation initiale, l’objectif principal est de maintenir et de cultiver les points forts du système fiscal suisse.

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Atteindre cet objectif est un défi permanent en soi. Le groupe d’experts a donc formulé un ensemble de principes qui guideront les discussions futures sur la politique fiscale.

Ces principes sont énumérés en fonction des domaines et non en fonction des priorités.
– La fiscalité concerne principalement les revenus et la consommation.
– Le droit fiscal contribue au développement durable et favorise l’innovation.
– Le droit fiscal repose sur des règles simples.
– La base de calcul est large, les taux sont bas.
– Le système fiscal réduit les effets dissuasifs sur le travail.
– Les taxes sont neutres par rapport aux différentes formes de financement, elles n’empêchent pas l’accumulation de capital.
– La culture fiscale est axée sur le client et le citoyen ; la numérisation permet d’atteindre ces objectifs.
– La Suisse occupe une position de premier plan dans la compétition économique internationale.

Outre ses points forts, le système fiscal suisse présente également quelques faiblesses. Dans le même temps, certains avantages existants, notamment en matière de culture fiscale, sont remis en question et/ou pourraient être remis en cause.

De nombreuses lacunes ou aspects controversés passés au crible

De nombreuses lacunes ou aspects controversés ont déjà été débattus dans les milieux politiques mais n’ont pas encore été résolus de manière satisfaisante.

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Le groupe d’experts a identifié un certain nombre de domaines d’action prioritaires.

Ces derniers sont également répertoriés en fonction des principes d’attribution plutôt que des priorités.
– Réduire les impôts sur le capital et la fortune : la réduction des impôts qui érodent la richesse renforce la résilience des entreprises, encourage l’investissement et augmente l’attractivité de la Suisse pour les entreprises à forte capitalisation.
– Éliminer les taxes sur les transactions : la réduction des taxes sur les transactions favorise la diversification des risques, soutient le financement par capitaux propres et renforce les conditions locales.
– Créer une neutralité de financement : en maintenant la neutralité de financement, le système fiscal soutient l’utilisation productive du capital et stimule ainsi la croissance.
– Garantir la compensation des coûts non couverts pour l’environnement et la société : les taxes incitatives font partie intégrante du système fiscal et renforcent la durabilité environnementale.
– Promouvoir la recherche, le développement et l’innovation : la promotion des activités de recherche, de développement et d’innovation constitue la base de l’amélioration de la compétitivité et de l’attractivité du site économique ainsi que de l’augmentation de la croissance.
– Limiter les exceptions et les déductions : Une gestion stricte des exceptions et des déductions permet des taux d’imposition modérés et encourage la transparence et l’efficacité de l’imposition des revenus.
– Réduire la différenciation des taux et les exceptions dans la taxe sur la valeur ajoutée : une taxe sur la valeur ajoutée uniforme avec le moins d’exceptions possible garantit à l’État des recettes fiscales élevées, évite les frais cachés pour les services et les investissements antérieurs, et est simple à mettre en œuvre.
– Introduire un double impôt sur le revenu (recommandation de suivi) : un double impôt sur le revenu permet une croissance économique favorable, une imposition modérée et cohérente des revenus du capital grâce à un taux d’imposition proportionnel. – Améliorer les incitations au travail (recommandation de suivi) : des taux d’imposition sur le revenu structurés de manière optimale améliorent les incitations au travail et donc aussi l’utilisation du facteur travail.
– Optimiser la déduction pour participation : Une déduction pour participation adéquate permet d’éviter une imposition multiple et encourage l’investissement.
– Élargir la compensation des pertes : Une compensation plus large des pertes renforce la capacité des entreprises à prendre des risques.
– Faire progresser la numérisation : la numérisation simplifie et réduit la charge de travail des participants à la procédure.
– Maintenir la pratique des décisions : les décisions contribuent à la sécurité juridique et de planification et constituent une pierre angulaire du système fiscal suisse.
– Faire l’expérience d’une culture fiscale axée sur le client : une culture fiscale caractérisée par la confiance et le respect mutuels constitue un avantage concurrentiel important qu’il convient de préserver.
– Réforme de l’impôt à la source : une réduction de l’impôt à la source augmente l’attrait pour les investisseurs étrangers.
– Introduire une taxe au tonnage : la taxe au tonnage crée des conditions de concurrence équitables pour les compagnies maritimes suisses dans la compétition internationale.

Des réformes dans ces domaines peuvent relancer l’économie.

Des ajustements, oui, mais seulement à moyen et long terme.

Ils ne sont pas destinés à constituer une solution immédiate à court terme à la situation économique actuelle.

Toutefois, les réformes proposées ici sont susceptibles de contribuer à la prospérité de la Suisse à moyen et long terme.

Compte tenu de la situation économique et politico-financière difficile, il est d’autant plus urgent d’axer le débat sur la politique budgétaire sur des mesures ayant des effets économiques positifs et un rapport coût-bénéfice favorable.

Les domaines d’action sont définis en termes généraux et ne décrivent pas encore de mesures concrètes.

Si les recommandations sont suivies, les détails devront être réglés. Les implications financières et les effets redistributifs devront également être examinés.

Le groupe d’experts espère que les cantons, l’économie et la science seront également étroitement associés aux travaux de suivi.

Nella Confederazione Elvetica l'IVA è una tassa nazionale
Dans la Confédération helvétique, la TVA est un impôt national.