Le franc suisse atteint la parité avec l’euro
Il n’y a pas eu de parité CHF/EUR depuis 2015 (lorsque la banque centrale suisse a abandonné le taux de change minimum de 1,20 franc suisse par euro)
La guerre en Ukraine a fait grimper le franc suisse, qui a toujours été considéré comme un actif refuge, à 1:1 dans son taux de change par rapport à l’euro. À 2 heures du matin, le taux de change a même atteint 0,9973 pour un euro.
La dernière fois que cela s’est produit, c’était en 2015, lorsque la banque centrale suisse (BNS-Banque nationale suisse) a abandonné le seuil minimal du taux de change de 1,20 franc suisse pour un euro, qu’elle avait adopté les années précédentes pour empêcher le franc de s’apprécier excessivement.
Un franc suisse sur huit est le résultat d’une activité financière
Le franc est la seule monnaie de la Suisse depuis 1848
Le franc suisse n’est pas le seul à s’envoler
Les monnaies dites « refuges » (monnaies appartenant à des pays dont l’économie est stable, de sorte qu’elles conservent leur valeur par rapport aux autres monnaies en période d’incertitude économique), gagnent du terrain.
Le taux de change euro-dollar connaît l’un des pires moments pour l’euro au cours des deux dernières années. Du point de vue du dollar, cependant, la situation est favorable et semble devoir durer.
L’euro s’est également effondré face à la livre, enregistrant sa plus faible valeur depuis 2016.
L’euro a également perdu du terrain par rapport au yen, avec une baisse significative.
Les pays de l’Est de l’UE qui ne font pas partie de la zone euro intensifient également leurs interventions sur le marché pour protéger leurs devises.
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Que se passe-t-il si la Russie coupe le gaz à l’Europe ? Trois scénarios possibles
Des coûts plus élevés pour la zone euro
Pour les consommateurs de la zone euro, la faiblesse de l’euro signifie des coûts encore plus élevés pour les produits importés de l’étranger et des hausses de prix exorbitantes pour le pétrole, le gaz, les métaux industriels et les produits agricoles de base.
Les sanctions contre Moscou auront des répercussions sur l’ensemble de l’économie mondiale, mais l’Europe sera la plus touchée en raison de sa dépendance vis-à-vis du commerce avec Moscou, de l’exposition de ses banques à la Russie et du gaz et du pétrole russes dont l’Europe est fortement dépendante.